Nouvelle réglementation sur le facturation électronique : Une réponse à des enjeux majeurs

Nouvelle réglementation sur le facturation électronique : Une réponse à des enjeux majeurs

Selon la DGFIP, 21 milliards d’euros d’écart de TVA ont été relevés en France l’année dernière sur les 147 milliards d’euros dans l’UE. Deux milliards de factures B2B ont été échangées en France dont seulement 20 % au format 100 % électronique. À travers ces quelques chiffres, on comprend aisément l’enjeu du basculement vers la facture électronique : lutter contre la fraude à la TVA, renforcer la compétitivité des entreprises, piloter plus efficacement l’activité des entreprises, etc. De plus, cette réforme apporte aussi son lot d’avantages pour les entreprises. En effet, cette transformation digitale, qui va s’appliquer à l’ensemble des entreprises françaises dès le début de l’année 2026, va leur permettre d’alléger et de simplifier la gestion de leurs factures et de leurs processus comptables..

De plus, dématérialiser ses factures permet d’automatiser ses processus de facturation, de diminuer le coût de traitement des factures, de mieux maîtriser ses délais de paiement, mais aussi de réduire considérablement les possibilités d’erreurs. La dématérialisation des factures offrira également aux entreprises une meilleure visibilité grâce à une vision en temps réel de leur activité et de leur trésorerie. Un atout de force pour piloter plus efficacement sa stratégie économique et fiscale. Enfin, les obligations déclaratives de TVA sont facilitées, car les déclarations de TVA sont préremplies.

Il apparait donc qu’une réforme qui pourrait paraitre contraignante pour les entreprises va pourtant leur permettre de gagner en agilité dans la gestion de leurs opérations de facturation et de leur trésorerie. Se préparer à ce projet est donc important et nécessite de se poser les bonnes questions afin de le lancer sereinement. 

Marine Mauduit chez b.workshop

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